Massage fascio-viscéral
L'abdomen notre deuxième cerveau
Description du service
Chacun d’entre nous présente des troubles, douleurs et impotences somatisés dans le haut du corps qui restent non résolues par les soins traditionnels. Les causes de ces perturbations persistantes sont souvent d’origine viscérale et/ou métabolique. Il est dit par exemple que 60% des lombalgies chroniques aggravées durant la nuit sont d’origine viscérale. Parce que l’Ayurveda considère que le ventre est le siège de toutes maladies, l’abdomen est aussi un siège émotionnel prédominant reconnu par la médecine moderne et appelé 2ème cerveau avec plus de 100 millions de neurones en charge des sécrétions intestinales. À travers le massage fascio-viscéral il est possible de traiter les problèmes viscéraux et métaboliques ainsi que les problèmes émotionnels et somato-émotionnels. La physiopathologie viscérale Un organe en bonne santé est mobile grâce à la liberté de mouvement de ses enveloppes et avec les enveloppes voisines qui le relient au reste de l’organisme. Toute perte de mobilité, ralentissement, fixation, adhérence avec une autre structure de l’organisme entraîne une modification de sa physiologie puis une véritable pathologie. Un symptôme est l’expression intelligente d’un organisme à court de moyens de compensation. Grâce aux différentes techniques de mobilisation des fascias viscéraux, il est possible de libérer notamment des adhérences de ces dernières en travaillant via les points d’accrochage et de glissement sur leur système nociceptif. Les réactions en chaîne Si nous comprenons par exemple que la plèvre et le poumon sont accrochés aux cervicales, la plèvre étant aussi accrochée au diaphragme, si le foie est lourd il va tirer sur le diaphragme qui va tirer sur la plèvre qui tire sur la colonne cervicale et donc sur le dôme pleural. Alors, nous comprenons que si le diaphragme reste contracté et ne remonte pas bien, il tire sur le péricarde qui lui même tire sur le cartilage thyroïde raison pour cette réaction en chaîne va créer des arythmies et des reflux gastriques par exemple. En traitant le système fascial nous pouvons stopper ce système de réactions en chaîne en travaillant manuellement sur les insertions des organes.